L’équipe féminine de Manchester United a subi une défaite cinglante 3-0 contre Chelsea en finale de la FA Cup, ce dimanche à Wembley. Les buts de Sandy Baltimore et Catarina Macario ont scellé le sort des Red Devils, qui échouent ainsi à conserver leur titre.
Pour United, c’était la troisième finale de FA Cup en trois ans, mais une nouvelle occasion manquée de soulever le trophée. Un résultat décevant qui a été aggravé par une polémique hors terrain.
Une fois de plus, Sir Jim Ratcliffe, l’un des actionnaires minoritaires du club, n’était pas présent à Wembley pour soutenir l’équipe féminine. Pourtant, le milliardaire britannique avait assisté, deux jours plus tôt, à la défaite de l’équipe masculine contre Chelsea à Stamford Bridge.
Cette absence n’est pas passée inaperçue, d’autant plus qu’elle se répète pour la deuxième année consécutive. En 2023, Ratcliffe avait déjà été critiqué pour avoir snobé la finale féminine.
Interrogé sur ce sujet après le match, Marc Skinner, l’entraîneur de United, a admis ne pas connaître les raisons de cette absence. « Je n’ai pas d’explication à fournir. Ce qui compte, c’est l’investissement dans l’équipe, pas nécessairement la présence physique », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant l’importance du soutien des dirigeants.
En revanche, d’autres figures clés du club étaient présentes à Wembley, notamment :
Omar Berrada (PDG)
Jason Wilcox (directeur technique)
Avram Glazer (actionnaire majoritaire)
L’absence répétée de Ratcliffe soulève des questions sur l’importance accordée à la section féminine par les dirigeants de United. Les supporters et les experts dénoncent un manque de considération, alors que l’équipe féminine performe et mérite plus de reconnaissance.
Skinner, lui, préfère se concentrer sur l’avenir : « Nous devons progresser et obtenir plus de soutien pour continuer à grandir. »
Malgré cette défaite, United dispose d’une équipe compétitive qui peut viser haut. Mais pour concurrencer des clubs comme Chelsea ou Arsenal, un engagement plus fort des dirigeants sera nécessaire.
La balle est désormais dans le camp de Ratcliffe et des propriétaires : vont-ils enfin montrer leur soutien concret à l’équipe féminine ?
